En solidarité avec les personnes sinistrées par les intempéries du 15 octobre 2018 dans l'Aude, je peux vous recevoir bénévolement pour 2 séances de "déchocage" si vous sentez que vous avez besoin d'aide psychologique après la catastrophe. Je vous reçois au calme, dans mon cabinet de psychothérapie de Carcassonne. Je pourrai vous aider à exprimer ce que vous avez vu, vécu et ressenti et à faire face à la peur et au bouleversement. Cette démarche peut vous aider à "digérer" cette situation terrible et imprévue et éviter qu'elle continue à vous "hanter".

Après la survenue d'une événement brutal et inattendu, on traverse généralement une période de choc et d'incrédulité. Dans les jours et semaines qui suivent il est fréquent de voir émerger des angoisses puissantes, des insomnies, des flashs, cauchemars ou reminiscences. Des souvenirs de traumatismes passés peuvent ressurgir violemment et vous perturber fortement. Des sentiments comme le désespoir, la colère, la culpabilité peuvent vous submerger. Vous pouvez vous sentir déboussolé face aux changements et aux décisions à prendre pour réorganiser votre vie. Toutes ces manifestations sont normales après une situation violente mais peuvent entraver vos démarches pour reprendre pied dans le quotidien. Elles peuvent être dépassées plus facilement avec une aide psychologique, et ce d'autant plus efficacement que la prise en charge est rapide.

Je suis formée en traumatologie. Je maîtrise plusieurs outils psychothérapeutiques d'aide aux victimes de traumatismes : debriefing, visualisation des scènes traumatiques et défocalisation, mobilisation oculaire, stimulation bilatérale, méthode d'intégration du cycle de la vie... Je peux également vous transmettre des outils de gestion de l'angoisse.

N'hésitez pas à me contacter pour prendre un rendez-vous rapidement.

Nadège MOREL
Cabinet de psychothérapie
9 avenue Bunau Varilla, 11000 Carcassonne
Tel : 06 01 77 96 82

Conseil aux proches

Ces inondations ont pris une ampleur inimaginable, qui dépasse l'entendement. Ces événements impressionnants sont d'autant plus difficile à assimiler. La décrue s'est faite en quelques heures, les conséquences matérielles et psychologiques seront beaucoup plus longues à réparer. Comme l'eau a besoin d'être évacuée des caves, des murs et des bâtiments, le choc psychologique a besoin d'être évacué lui aussi et cela prend du temps. De nombreux sinistrés ou témoins de la catastrophe ressentent le besoin de raconter de ce qu'ils ont vu et ce qui leur est arrivé, et de le répéter encore et encore, de différentes manières et à différentes personnes. Si vous vous inquiétez d'entendre vos proches répéter leur histoire, sachez qu'il s'agit d'un véritable besoin. C'est un processus naturel qui aide à évacuer la forte impression causés par la catastrophe et à donner un sens à la situation. Ne les découragez pas. Il ne s'agit pas de "ressasser" mais bien de "digérer" un événement qui nous dépasse. Au fil des récits, la version des faits devrait évoluer, des détails apparaitre, d'autres s'estomper. Progressivement la personne sous le choc pourra davantage "aller de l'avant" mais aura besoin encore pendant des semaines, des mois ou des années de revenir à ce qui s'est passé.

Retour à la page d'accueil Nadège MOREL

 l'Aude en furie a déferlé comme une vague

 Les bateaux bouleversés sur le canal du Midi à Trèbes